Période d’élagage : les avantages et inconvénients de l’élagage en hiver.
Pour bien réaliser l’élagage de son arbre, il faut éviter de les couper en période de la végétation. La meilleure alternative est d’effectuer un élagage avant le redémarrage de la végétation et la montée de sève. L’hiver s’agit alors d’une période propice pour l’élagage des plantes, car il précède le printemps et permet une floraison plus abondante. Sachant que le froid excessif est nuisible pour la phytosanitaire, découvrons les avantages et inconvénients de l’élagage en hiver.
Les principaux avantages de la taille en hiver
En évitant la période de végétation et la montée de sève, il nous reste alors que les saisons chaudes et l’hiver pour planifier un élagage d’arbre. Or, on sait que la chaleur intense engendre des brulures pour les plantes. Il est donc plus préférable d’engager un élagueur professionnel comme celui dans le 78 pendant la période de dormance. Pendant cette période, la plante est en plein repos végétatif ; elle cesse tout mouvement important de sève, aucune reprise de branche ni floraison n’aura lieu. L’hiver représente donc moins de risques d’agression thermique et de perte de sève pour la plante.
L’élagage en hiver est moins contraignant. La majorité des arbres perdent leurs feuillages en automne ; de ce fait, les espèces caduques sont dépourvues de feuillages. En hiver, les déchets végétatifs à évacuer sont moindres. De plus, une meilleure visibilité s’offre pour le travail. Cela permet de mieux repérer les parties à élaguer : les branches mortes, les rameux inutiles et celles qui sont blessées.
En outre, un arbre dégarni de feuillage permet de réaliser l’opération de n’importe quelle technique d’élagage avec plus de précision et moins d’agressions. La tâche sera plus facile, que ce soit pour identifier les branches qui forment le « squelette » ou la charpentière de la plante, ou pour effectuer des coupes sans agresser le col de la branche, ou de déchirer l’écorce de l’arbre.
Les principaux inconvénients de l’élagage en hiver
L’hiver est synonyme du froid et d’un gel important. Les véritables percutions négatifs du gel sur les plantes blessées ne sont toutes pas encore connues, mais le principal inconvénient est la lenteur de cicatrisation de la plante. À cause du gel et du manque de lumière naturelle, les plantes mettent beaucoup de temps à cicatriser ses plaies. Pour la plupart des plantes, cette cicatrisation est impossible. Les blessures resteront donc à vif jusqu’au printemps suivant, or la prolifération des champignons et des mousses débute pendant la période verte. La plante sera vulnérable aux maladies, infestation de nuisances et d’insectes.
La période de dormance favorise une bonne reprise pour les rejets, ces parties bénéficient d’une bonne croissante après être coupés grâce à la réserve de sève dans les racines, la base du tronc, et dans les parties épargnées par l’élagage. Par ailleurs, plus de gourmands se forment après un élagage en hiver, notamment sur les parties de la coupe ou en amont. Il s’agit des rameaux qui disposent une forte croissance et de développement. Cette bonne reprise nécessite alors une seconde intervention pour élaguer les gourmands et rejets.
L’élagage en hiver est aussi périlleux pour le travailleur. Les conditions climatiques, la neige et l’humidité multiplient les dangers de chutes, de glissade et d’accidents d’élagage même en disposant des équipements de sécurité. Les risques de cours circuits sont probables s’il s’agit d’un élagage de sécurité qui vise la suppression des branches à proximité des lignes électriques. De plus, qu’il neige ou qu’il gèle, un grimpeur élagueur comme celui dans le 92 doit intervenir de suite dans le cas d’une situation d’urgence. Si possible, il est plus favorable d’effectuer un élagage en fin d’automne et vers le passage en hiver.