L’élagage de sécurité : comment entreprendre un travail risqué en toute sécurité.
Sans entretien, un arbre grandit de façon naturelle et multiplie des risques de branches mortes. Les essences cassantes sont les plus sujettes aux bois morts, et deviennent un danger imminent en cas de cassure. Ces longues branches peuvent s’entremêler dangereusement des lignes électriques ou d'autres constructions. Dans ce contexte, l’élagage sert à conserver la sécurité d’autrui. En outre, l’élagage doit se faire avec prudence comme dans les cas suivants.
Bien anticiper la période d’élagage de sécurité
La plupart d’élagage de sécurité s’entreprend lors d’une situation d’urgence. Notamment, quand la hauteur ou la longueur des branches d’arbres commencent à dépasser la limite de propriété. Un élagueur comme celui dans le 27 doit donc supprimer tous les branches ainsi que racines qui envahissent le territoire voisin avant que ces derniers ne causent de fâcheuses détériorations. À noter que les racines d’un chêne, par exemple, sont assez robustes pour détruire la fondation d’un mur mitoyenne, et que ses branches sont assez vigoureuses pour soulever la toiture d’un avent de jardin ou même la toiture de la maison.
Par ailleurs, les bois morts d’un arbre peuvent chuter sur des véhicules ou des passants empruntant les voies de routières. En cas d’annonce de forte tempête, vent violant et fort orage, un grand arbre peut percuter la toiture de votre habitation, ou tomber et barre la route. Il faut donc les élaguer le plus vite possibles, dès que des signes ou des avertissements de la venue d’un cataclysme, dès que la hauteur des branches ait atteint les infrastructures comme les lignes aériennes téléphoniques et électriques ou l'interruption d'une voie de circulation.
Toutefois, si possible, pratiquez l’élagage durant une période plus adaptée à la végétation. Évitez d’entreprendre le travail pendant une période trop froide ou trop chaud car la cicatrisation de la plante est presque inexistante. Dans le cas d’un litige entre voisins insistez sur ce fait car si la coupe est mal faite et a lieu au mauvais moment, votre plante peut mourir.
Respecter les règlements de sécurité
Ces réglementations d'élagage insistent en premier lieu sur la protection du travailleur. Le port d’équipements de protection individuelle des élagueurs doit correspondre à la conformité des normes d’homologation. Ces dispositifs de sécurité comportent en général : des vêtements anti-coupures, un harnais d’élagage, un casque et des lunettes ainsi que des protections auditives.
Pour votre sécurité et celui de votre voisinage, il est fortement déconseillé d’entreprendre soi-même le travail d’élagage d’arbre. Si vous insistez sur le sujet, vous serez donc tenue de suivre une formation pour apprendre l’utilisation de tronçonneuse que la tâche soit moins périlleuse.
Contactez les gestionnaires des infrastructures
Il faut aussi tenir compte du lieu de plantation de la plante car les réglementations de sécurité sur l'élagage peuvent varier d’un milieu à une autre. Le code rural est plus strict pour l’élagage à proximité des infrastructures de transport et d'énergie et exige que le propriétaire contacte le gestionnaire des infrastructures. En effet, élaguer un arbre à proximité d'une infrastructure de transport multiplie les risques de percuter des passants avec les chutes de bois morts.
En outre, couper des branchages qui se sont entremêlé à un réseau de ligne électrique augmente la probabilité d’électrocution. En cas d’élagage en bordure des infrastructures de transport ou d'énergie, il est plus avisé de contacter le maître d’ouvrage ou le gestionnaire responsable pour lui demander une autorisation. Ces normes s’agissent des mesures de sécurité pour l’élagueur comme celui dans le 27 mais aussi pour les usagers, par l’avertissement du voisinage, les alentours et les passants qui emprunt les voies de communication concernées.